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Une histoire de dancefloors

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On n'a pas tou.te.s la même version de l'histoire.
 

 


Celle que je veux raconter commence le soir du 14 février 1970 à New York dans l'appartement de David Mancuso. C'est confidentiel. Y'a rien a vendre. On vient pour danser, par amour de la musique, et parce que c'est un des rares endroits où des communautés discriminées peuvent se mélanger à d'autres sans crainte.

"Love Save the Day".

 

 


Le Philly Sound va accoucher peu à peu du Disco. "Four to the floor", c'est la grosse caisse qui mène la danse, une rythmique carrée, hypnotique, accompagnée par une basse lourde syncopée, rescapée du Funk. Les cuivres, les cordes et les voix chaudes apportent leurs couleurs. Ça vient du cœur et ça transpire l'amour.
 


Un peu trop peut-être.

Certains commencent à flairer un filon et une bonne partie de cette belle énergie se transforme peu à peu en gros sous. Mais les artistes qui triment ne lâchent rien. Et inventent, encore. A Chicago et Detroit quelques DJs créent la House Music. On boucle, on sample, on bidouille avec les premiers synthétiseurs bon marché et on ravive la flamme, en lui donnant un côté plus artisanal. On va plus loin dans le minimalisme et on arrive à la Techno, qui va donner un nouveau souffle et ouvrir un vaste territoire à la culture des sounds systems.

 

 


La suite de cette histoire est autant musicale que sociale et politique. Les origines noires et queers du mouvement sont malheureusement souvent ignorées. Et c'est bien sûr toujours dans les marges peu visibles que la créativité émerge. Quelques zones de résistance au rouleau compresseur capitaliste subsistent. Et le monde ne va pas tellement mieux.

Pour creuser un peu..

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